Invités par Fanny Mora, animatrice pour le SICTOM du Périgord Noir, au centre de tri de la borne 120, curieux de savoir ce que deviennent nos emballages et papiers recyclables (les ordures ménagères c’est le sac noir), nous avons volontiers accepté de faire l’expérience de cette visite.
Fanny nous accueille avec le sourire « masqué » et une belle dynamique ! Nous avons enfilé nos gilets jaunes et mis nos masques. Fanny nous équipe d’un casque de protection et d’un casque audio qui nous permettra de l’entendre malgré le bruit infernal des machines.
Elle nous explique que, pour des raisons de sécurité, nous ne pourrons pas voir les alvéoles de stockage. Dommage car, nous dit-elle, l’effet est saisissant. « La dune du Pyla des
emballages ! »
Cet été, notamment, les alvéoles se sont remplies de manière incroyable (350 tonnes par semaine), à tel point que les équipes du centre de tri ont dû passer en 3X8 (alors que jusque-là elles
étaient en 2X8) pour évacuer l’incroyable surplus dû à une fréquentation touristique dense sur un temps réduit.
Mais ce qui n’est pas réduit c’est le temps qu’il faut pour traiter les déchets versés dans les conteneurs de « recyclable ». Après dépôt des camions, un premier tri manuel est nécessaire pour mettre de côté les erreurs de tri (sacs noirs, bois, carrosserie de voiture, mobilier de jardin, carcasse animale…). Il faut savoir que sur l’année 2019, le SICTOM a eu un taux de 30 % d’erreurs de tri, ce qui lui a valu 100 000 euros d’amende pour « mauvais tri ».
Les emballages/papiers sont ensuite acheminés vers « l’ouvreuse de sac ». Cela a pour but de déchirer les sacs jaunes, libérant les emballages qui tombent sur un tapis roulant.
Ce tapis amène le tri vers le trommel, une machine qui sépare les emballages/papiers en trois : les « fines » matières trop petites pour être recyclées sont mises de côté puis envoyées à l’incinérateur de Brive ; les emballages de taille moyenne sont déposés sur un second tapis roulant ; les gros emballages (gros cartons et sacs jaunes mal déchirés enfermant des emballages) iront directement en « cabine de tri » pour un tri manuel par les agents du centre.
Les emballages moyens continuent leur trajet vers plusieurs machines :
Pour terminer, nous arrivons devant une cabine vitrée, où les agents, répartis sur 3 tapis, effectuent un tri manuel. Chaque agent a pour mission de récupérer une matière précise en la mettant de
côté dans une goulotte. Un agent en bout de chaque tapis est chargé de récupérer toutes les erreurs, mais aussi les oublis, pour les mettre dans une partie qui sera du refus de tri (direction
l’enfouissement).
Hommes ou femmes, petit(e)s ou grand(e)s, ont des âges divers. Ils sont tous vêtus de combinaisons de couleur orange et ont des gants noirs. Je pense notamment à ceux qui travaillent
de nuit.
Fanny nous explique que les poses, pourtant courtes, sont décomptées du temps de travail.
Elle nous rappelle également qu’un dépôt en vrac pour les habitants, est certes un peu plus contraignant, mais cela permet à des agents travaillant 7h par jour, debout, d’avoir un tri de
meilleure qualité et un travail facilité.
Cela prend tout son sens lorsqu’on les voit s’agiter, avec des gestes rapides et alertes au-dessus du tapis. Ainsi, l’on comprend la réduction des ouvertures des nouvelles bornes de
tri.
Une fois chaque matière séparée, elle fait l’objet d’une « mise en balle » (compactage) afin d’être plus facilement expédiée vers une usine de recyclage en France ou en
Europe.
Fanny s’alarme de la surconsommation qui est devenue la norme dans nos pays civilisés.
Rappelons que « le meilleur déchet, est celui qu’on ne produit pas » et qu’il est aujourd’hui relativement simple de réduire ses emballages : achat en vrac, fabrication maison des
plats et desserts ainsi que des produits d’entretien, utilisation de choses lavables plutôt que jetables… etc.
Pour info :
A retenir : Seuls les emballages plastiques sont à déposer dans les bornes jaunes et non « le plastique ». Il est important de bien séparer les matières (exemple : l’emballage de pain, mi-plastique mi-papier) et ne pas imbriquer les emballages les uns dans les autres.
Monica DUBOST et Fanny MORA
Vous trouverez le communiqué de presse en téléchargement ici
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L'accueil des touristes étrangers en hébergement touristique
Aux fins de prévention des troubles à l'ordre public, d'enquêtes judiciaires et de recherche dans l'intérêt des personnes, les hôteliers, les exploitants de villages et maisons familiales de vacances, de résidences et villages résidentiels de tourisme, les loueurs de meublés de tourisme et de chambres d'hôtes, les exploitants de terrains de camping, caravanage et autres terrains aménagés sont tenus de faire remplir et signer par l'étranger, dès son arrivée, une fiche individuelle de police, dont le modèle est fixé par arrêté conjoint du ministre de l'intérieur, du ministre chargé de l'immigration et du ministre chargé du tourisme.
Vous trouverez ci-après un texte de loi qui concerne tous les hébergements touristiques accueillant des personnes de nationalité étrangère.
Article R611-42 · Modifié par DÉCRET n°2015-1002 du 18 août 2015 - art. 6 (V)
Vous trouverez toutes les informations et les modèles de fiche à faire remplir à vos clients sur le site de l'office du tourisme :
L'accueil des touristes étrangers en hébergement touristique
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Campagne nationale de prévention des risques liés à la baignade 2016
Vous trouverez ci dessous en téléchargement
- une lettre circulaire
pour la campagne de prévention des risques liés à la baignade,
- un set de table qui a pour vocation a être distribué aux
lieux de restauration se situant à proximité des zones de baignades pour les communes concernées.